Avec Steph et Jibé, au-dessus de Gölçuk, nous avons fait une randonnée et nous avons rencontré 4 personnages bien sympathiques : Alors que nous cherchions un sentier pour commencer notre ascension, nous avons rencontré une vieille dame fort impressionnante qui portait un fardeau d’herbe et qui, après s’être enquis de qui on était et de ce qu’on cherchait, nous a le chemin indiqué avec son sourire édenté pendant une demie-heure : fort besoin de parler pour cette petite dame qui se disait analphabète et qui nous parlait d’un écrivain public dans le village voisin. Elle n’était jamais monté sur les montagnes au-dessus de sa maison mais connaissait les routes de par ce qu’elle en avait entendu. On savait même qui ont allait rencontrer : des bergers et des apiculteurs. ruches <Digimax S500 / Kenox S500 / Digimax Cyber 530>

Ce sont les apiculteurs, un père, une mère et leur fils d’une quarantaine d’années, qui, au sommet de la montagne nous ont offert le thé, agrémenté d’un fromage fait par leurs soins, et du pain cuit le matin. La conversation est allée très loin : leur désaccord avec les kurdes qu’ils n’aiment pas par leur soi-disant mauvaise humeur et leur désaccord permanent, l’incompréhension d’un Sarkozy qui n’aime pas les turcs, et la problématique économique d'Istanbul qui fait que toutes les cultures de la vallée en contrebas sont envoyées à Istanbul où les prix sont très chers.

Ca me rappelle à Gölyazi, la ville au bord du lac où nous étions la veille, où nous avions assisté à la criée, le matin, et où la plupart des bassines remplies de poissons étaient adjugées à 4 ou 5 TL -2 euros- , maximum 20 TL – 10 euros-. Grande différence entre ce qui revient au pêcheur et ce qu’on paye à Istanbul dans les restaurants de poissons ou même au marché au poissons de Karaköy ! criee1criee 2criee3criee 4