Une lecture de l’été, de Elif Safak, Bonbon Palace. Quel hasard ! Ce livre parle … des poubelles à Istanbul !! Si Si ! Vrai de vrai ! J’aime beaucoup les livres d’Elif Safak et celui-ci tombait à pic. J’ai beaucoup aimé aussi le petit clin d’œil sociologique sur les inscriptions que l’on peut lire sur les murs à Istanbul au-dessus des monticules de poubelles qui trainent dans les rues : Je vous en livre ici quelques unes croustillantes extraites du bouquin mais que l’on peut réellement lire sur les murs d’Istanbul : « Celui qui jette ses déchets ici est un débris » « Le déshonneur sur celui qui jette des immondices. Cet endroit est à tous » « Celui qui jette ses poubelles ici est indigne de l’humanité » « Ne jette pas tes poubelles ici, tu cours droit aux ennuis » « S’il vous plaît ne jetez pas vos poubelles ici, elles se répandent en malédictions » « Quiconque aime Dieu est prié de ne pas jeter de détritus »

Au final, ce qu’il faut qu’on avoue, c’est qu’en bas de chez nous, au pied d’une fontaine ottomane récemment rénovée, nous aussi… nous jetons nos poubelles ! Pour plusieurs raisons : la municipalité n’a pas installé de containers à poubelles dans notre quartier, - paraît-il que les rues sont trop étroites et que seuls les camions poubelles étroit n’ayant pas l’option « ramassage de containers » peuvent passer. L’autre raison, c’est que nos poubelles font vivre les chats, nombreux, mais surtout tous les récupérateurs divers et variés. Et là, Bonbon palace vise juste : on en connaît des immeubles où habitent des récupérateurs, ce n’est pas aussi propret que dans l’appartement de Sefik, le héros du reportage de notre ami photographe Fatih Pinar dont j’avais mis le lien lors d’un précédent post.