Poset Moset

Une famille française vit depuis 7 ans à Istanbul en Turquie. Mais Istanbul est-elle la Turquie ? Non ! bien sûr ! Alors voici que la Grande Aventure commence : un spectacle de clown - Poset Moset - que l'on prononce " Pochette Mochette" sur le thème de la protection de l'environnement, avec une tournée en Turquie en été 2009.

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mercredi, 19 août 2009

RenKontre Pétrodétonnante

EDA

A la station service d’un petit village tout minus, on s’est fait une copine. Elle était très gentille. Le matin, on a joué au badminton puis elle nous a invité chez elle. Il y avait sa grande sœur à la maison qui était très gentille. Elle s’est occupée de nous. On a regardé la télé. On a joué au ballon. Elle nous a montré tout le jardin et même le jardin des voisins. Ensuite on rentré chez elle. Sinoë



Le soir nous sommes arrivés dans une station service. Le jeune homme qui la gardait était très gentil. On n’a pas pu faire beaucoup connaissance le soir. Mais le matin, la sœur du jeune homme, qui s’appelait Eda, a joué avec ma sœur au badminton. Après, elle nous a proposé d’aller voir sa maison. On a regardé son jardin, plein d’arbre fruitiers : pommiers, poiriers, prunier et même bananier. Elle avait même une vache et son veau. Elle avait aussi des poules et des coqs. On est allé voir le jardin de ses voisins au moment où ils emmenaient boire les chèvres au canal. Après, on est retourné à la maison d’Eda et on a rencontré sa sœur. Elle nous a fait visiter la maison, avec une terrasse au milieu et une terrasse sur le toit. Et là, avec Eda, on a ramassé du raisin parce qu’il y avait une vigne sur la terrasse. On est redescendu et la sœur d’Eda nous avait préparé une salade de fruit qu’on a mangé sur l’autre terrasse. Ensuite, on a regardé un film. Et nous avons joué au ballon jusqu’à ce que les cousines et les cousins d’Eda arrivent. Quand on est revenu au camion, il était déjà midi.

Thaïs

dimanche, 16 août 2009

Manteaux pas EKOLO

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Les dames musulmanes se couvrent beaucoup. Elles mettent des manteaux même en été et elles ne l’enlève pas dans leur voiture. Alors forcément, il doit y avoir la clim dans la voiture. A fond ! Ca c’est pas très écolo !

Thais

samedi, 15 août 2009

Karahman Maras et ses recyKleurs

Les guides ne ventaient Karaman Mahras que pour ses glaces. Evidemment, nous y avons goûté et les avons trouvé vraiment délicieuses mais… une seule suffit ! Armés de nos couteau et fourchette, à l’attaque d’un gros cube de glace ferme au lait de brebis, saupoudré de poussières de pistaches. Vu la chaleur de la ville, au pied des montagnes, on comprend pourquoi ici la glace est constituée de gomme arabique afin qu’elle ne fonde pas le temps de la servir !

Malgré la chaleur, nous avons décidé d’aller faire un tour au bazar et n’avons pas été déçus : deux superbes mosquées originales, dont le sommet du minaret est en bois ainsi que les plafonds, et un bazar haut en couleur, avec des gens aussi serviables qu’ailleurs. Et puis… et puis… ces artisans qui sont dans leur boutique depuis 70 ans, qui fabriquent des choses PAS KRAKRA : en récupérant des pneus usagés, ils fabriquent des semelles de chaussure, des seaux, des engrenages de moteur. chaussures engrenajKovaartisanarok Même leur boutique était renforcée avec des boîtes de conserve récupérées. D’ailleurs, c’est un trait PAS KRAKRA coutumier des turcs que de récupérer ces grosses boîtes de conserves d’une dizaine de kg et de leur donner une seconde vie : elles deviendront poubelles, pelles pour les balayeurs, ou pots de fleurs sur les terrasses.

Dans ce bazar nous avons aussi beaucoup apprécié la musique des chaudronniers en cuivre qui eux-même définissaient leur travail avec beaucoup de poésie. Le passage chez le forgeron était impressionnant. Cette corporation d’artisan semblait bien soudée et nous rappelait les gestes ancestraux, la valeur du travail sur un objet, et la beauté de l’objet au final.

Karahman Maras : nous recommandons sa visite ! <Digimax S500 / Kenox S500 / Digimax Cyber 530><KENOX S630  / Samsung S630><Digimax S500 / Kenox S500 / Digimax Cyber 530>

vendredi, 14 août 2009

LeKture d'été

Une lecture de l’été, de Elif Safak, Bonbon Palace. Quel hasard ! Ce livre parle … des poubelles à Istanbul !! Si Si ! Vrai de vrai ! J’aime beaucoup les livres d’Elif Safak et celui-ci tombait à pic. J’ai beaucoup aimé aussi le petit clin d’œil sociologique sur les inscriptions que l’on peut lire sur les murs à Istanbul au-dessus des monticules de poubelles qui trainent dans les rues : Je vous en livre ici quelques unes croustillantes extraites du bouquin mais que l’on peut réellement lire sur les murs d’Istanbul : « Celui qui jette ses déchets ici est un débris » « Le déshonneur sur celui qui jette des immondices. Cet endroit est à tous » « Celui qui jette ses poubelles ici est indigne de l’humanité » « Ne jette pas tes poubelles ici, tu cours droit aux ennuis » « S’il vous plaît ne jetez pas vos poubelles ici, elles se répandent en malédictions » « Quiconque aime Dieu est prié de ne pas jeter de détritus »

Au final, ce qu’il faut qu’on avoue, c’est qu’en bas de chez nous, au pied d’une fontaine ottomane récemment rénovée, nous aussi… nous jetons nos poubelles ! Pour plusieurs raisons : la municipalité n’a pas installé de containers à poubelles dans notre quartier, - paraît-il que les rues sont trop étroites et que seuls les camions poubelles étroit n’ayant pas l’option « ramassage de containers » peuvent passer. L’autre raison, c’est que nos poubelles font vivre les chats, nombreux, mais surtout tous les récupérateurs divers et variés. Et là, Bonbon palace vise juste : on en connaît des immeubles où habitent des récupérateurs, ce n’est pas aussi propret que dans l’appartement de Sefik, le héros du reportage de notre ami photographe Fatih Pinar dont j’avais mis le lien lors d’un précédent post.

jeudi, 13 août 2009

Les aventures du jour

Aujourd'hui nous étions au NEMRUT DAG. İl faisait froid la-bas ! La nuit, on a vu PLEINNNNNN d'étoiles filantes ! Elles étaient trés belles . Le matin on a vu plein de coccinelles, elles étaient trop mignonnes. Et aprés, nous avons pris le vélo pour faire la descente du NEMRUT dAG A part papa qui nous rejoignait a la voiture. Ca s'est trés bien passé mais a un moment SİNOE a freiné trop vite et elle s'est fait trés mal. Alors elle est allée dans le camion et on l'a soignée. Et moi, j'ai voulu continuer avec maman. Mais a un moment maman m'a dit de lacher les freins parce qu'il y avait une montée apres et de prendre de l'élan. Et du coup j'ai fait ce qu'elle a dit. Mais mon vélo a commencé a tourbillonner et tout d'un coup j'ai voulu freiner mais je suis passée au dessus du vélo. Aie Aie Aie j'ai eu mal ! Mom menton coulait de sang, plein plein plein de sang et j'avais plein de blessures partout. Alors en route pour aller a l'hopital ! Dans le camion j'avais mal ! je n'arrivais pas a m'allonger. Arrivés a l'hopital on m'a mise sur une civiere. On m'a amené dans une salle ou on m'a desinfecté.On m'a fait une piqure contre le tétanos. Apres je suis allée dans une autre salle ou on faisait des radio car je ne vous ai pas dit que j'avais mal a la tete. On a fait pleins de radio de la ou j'avais mal, surtout au bras que je n'arrivais pas a bouger. Les medecins ont regardé les radios : ils ont dit qu'il n'y avait rien mais j'avais quand meme tres mal. Alors ils nous ont dit d'aller a un autre hopital pour faire quelque chose au menton. Nous sommes allés dans une ambulance avec maman et Sinoé. C'était la premiere fois que j'allais dans une ambulance. Arrivés a l'autre hopital on m'a mis dans une chaise roulante: Ca aussi c'etait la premiere fois. On a attendu un peu et on est arrivé dans une salle pour me recoudre le menton. La j'ai eu tres peur. J'ai pleuré tres fort. Mais finalement ca n'a pas fait aussi mal que ce que je pensais. Au debut il m'a fait trois piqures anesthésiantes sur le menton. Puis il a recousu : 9 points de suture ! Apres on est reparti et on nous a dit quelles cremes il fallait mettre et ce qu'il fallait faire. Maintenant j'ai des gros pansements partout ! THAİS

PS : On avait l'intention de rejouer une nouvelle fois le pestakle dans les villages avoisinant le NEMRUT... raté !

mardi, 11 août 2009

Bataille de bouteilles

Par Sinoé 1235 J'ai joué a la bataille de bouteilles avec des enfants dans un village. On met le bouchon sur la bouteille en plastique mais on ne visse pas. On tape sur la bouteille avec le poing de la main. le bouchon part trés vite comme une fusée, en direction de la personne que l'on vise. C'était amusant. 6

blond Beaucoup de blondinets aux yeux bleus dans la région, et pas mal de personnes aux beaux yeux clairs en général... Un pensée spéciale a notre ami Bayram originaire de la région - et A ses fistons....

aKueil turK ou Kurde

Hier nous étions a SAVUR vers Mardin. Vous ne pouvez pas imaginer comme les gens étaient gentils et accueillants. Par exemple : Tous les gens du quartier voulaient nous inviter et ils nous donnaient des fruits, du thé, des biscuits, etc. L'imam de la vieille mosquée a meme invité maman a rentrer sans foulard pour visiter. On a discuté longtemps avec lui et il a offert plein de petits gateaux aux enfants. Nous avons parlé a tout le monde de Jibé et Stéphane qui étaient venus une semaine avant. Et quand on en a parlé a l'imam qui n'était pas la qund Jibé et Steph étaient venus, il a dit : "On n'aurait vraiment pas du laisser ces deux touristes dormir sur le toit de la mosquée. On aurait vraiment du les inviter. Si j'avais été la, je les aurai invités chez moi pour dormir. C'est la HONTE pour moi". On l'a rassuré en lui disant que Steph et Jibé avaient beaucoup aimé et que c'était eux qui nous avaient proposé de venir ici.

Tous les enfants voulaient dire a Steph et Jibé qu'ils les fallait qu'on les embrasse de notre part car ils les avaient beaucoup aimé.

Le soir on a visité une tres belle maison. Les gens étaient tres gentils, on leur a fait des traductions du turc vers le français car ils tenaient une chambre d'hote. İls nous ont invité a manger un repas royal. C'est dommage je n'ai pas pu en manger car j'avais mal au ventre mais c'était tres beau. İls nous ont supplié de rester dormir chez eux mais on leur a dit qu'on dormait dans le camion et que on était bien comme ça.

La nuit mes parents ont fait des parties de Tavla avec les gens de la piscine ou nous avions mis le camion.

On voulait faıre le spectacle ıcı maıs j'aı dit a maman que c'etaıt deja trop propre ici, il font deja attention.

Thais

lundi, 10 août 2009

TurKi Krétienne

La Turquie Chrétienne

Nous ne nous y attendions vraiment mais alors vraiment pas : il y a une foi chrétienne bien vivante en Turquie. Nous avons passé la journée d’hier à visiter des monastères et des églises chrétiennes syriaques et à rencontrer des chrétiens, parfois âgés et nostalgiques d’un passé où ils étaient plus nombreux, mais parfois jeunesaussi. A deux reprises nous avons rencontré des jeunes, qui parlaient et lisaient l’araméen, la langue de Jésus ! Sinoë a même eu l’audace de leur demander de nous parler en araméen et nous avons pu faire un saut de 2000 ans dans le temps. L’araméen était la langue dominante dans les 1500 années qui ont précédé la montée de l’Islam. C’est un langage sémitique, comme l’hébreu et le phénicien – qui est connu pour être la première langue écrite avec un alphabet –.Aujourd’hui, ils lisent l’araméen mais parlent le syriaque, une langue qui descend directement de l’araméen : le syriaque classique est écrit sur les vieux monuments à Urfa, Mardin et Diyarbakir. Et ils parlent le TUROYO – syriaque moderne – développé dans les années 1980 et écrit en alphabet latin.

L’homme qui nous a présenté à BARISTEPE le monastère de MOR YAKUB, datant de l’an 400 après Jésus-Christ, et dans lequel les cultes sont encore célébrés tous les dimanches, nous a expliqué que l’araméen était désormais une langue de liturgie qui demande d’être étudiée pendant plusieurs années. 50 000 personnes dans le monde parleraient le Turuyo, et toujours d’après notre livre guide, 80% d’entre-eux vivraient actuellement en Suède, chiffre confirmé par les personnes que nous avons rencontrées et qui ont aussi cité la France et la Belgique comme pays de destination et certains étaient capable de citer trois ou quatre familles au Brésil, 1 famille au Chili. En effet, la communauté syriaque formait une large proportion de la population de la région jusque dans les années 1960. Aujourd’hui ils vivent dans 20 villages. Les autres habitants sont kurdes. Mais depuis les années 2000, il semblerait qu’il y ait un regain d’intérêt par les immigrants qui réinvestissent des fonds dans leurs églises d’origine. (Ankara’nin Dogusundaki Türkiye - Eastern Turkey de Sevan NISANYAN et Müjde NISANYAN – éditions BOYUT Yanin Grubu).

Mais à plusieurs reprise, on s’est demandé comment ces populations n’ont pas migré plus tôt car sous le soleil d’été, les lieux sont franchement austères, limite désertiques. Les paysages de la région de Mydiat, au nord de Mardin, sont d’ailleurs semblables à nos manuels de catéchisme de notre jeunesse : des collines arides avec ça et là des champs cultivés, pour l’essentiel de la vigne, et parsemés de quelques arbrisseaux. Sur l’une ou l’autre des collines, un village couleur terre, de pierre et de poussière, avec non pas un minaret dominant la colline mais un clocher !

Autrefois, les villages étaient entièrement peuplés de chrétiens. Aujourd’hui, il y a souvent un mélange de musulmans et de chrétiens. A Altuntas, un des villages visité hier, on dénombre encore 16 familles chrétiennes et 22 musulmanes. Et d’après notre épicier d’Istanbul – qui est originaire de la région de Midyat – les uns et les autres s’entendraient plutôt bien ! Ceci nous a d’ailleurs été confirmé par d’autres personnes rencontrées.

Déjà à Mardin, lors de notre premier arrêt, lorsque nous y avions retrouvé Jibé et Stéph, nous avions dormi au pied d’un monastère orthodoxe où les cultes se poursuivaient 3 fois par semaine mais où la plupart des moines avaient rejoint la communauté de Sham en Syrie. Chaque année, le jour de la Sainte Marie, il y avait des processions jusqu’en Syrie. Ce monastère-là était fréquenté et aménagé pour le tourisme, mais n’était pas complètement un musée : il y avait encore une communauté active.

Ceux que nous avons visités hier étaient absolument en dehors des sentiers battus mais bien vivants eux aussi. Situés dans des petits villages perdus, mais dont les routes, réputées pour être impraticables avaient cependant été refaite récemment et les églises pour la plupart rénovées récemment grâce à l’argent envoyé par la diaspora. L’une d’entre elles, notamment, à ALTINTAS, l’église MOR IZOZOEL – ST AZAZIEL- a fêté l’inauguration de sa rénovation la veille de notre passage : nous avons assisté au grand nettoyage d’une fête qui avait accueilli pas moins de 600 personnes revenues d’Europe pour l’occasion. Le pope de l’Eglise de MOR DIMITRI, lui, n’avait pas cette chance, dans son petit village, il n’y avait plus un seul chrétien et tous les autres étaient partis et ne revenaient au village qu’exceptionnellement : partis au Canada, Etats-Unis, Allemagne, Suède, Suisse ou en Belgique. Pourtant, son église est un lieu chargé d’une histoire riche qui pourrait parfaitement être le support d’une mémoire et être l’objet d’une émulation de la diaspora comme dans les autres villages cités par le guide. Elle est bâtie sur un site zoroastrien – religion créée en Perse par Zaratoustra – et dans la crypte de l’église, on voit encore l’endroit où la flamme divinisée était accrochée et où les sacrifices avaient lieu pour louer le Dieu Soleil. Dans la crypte, nous avons pu retrouver le même système de climatisation qu’à Yazd, en Iran : une cheminée d’air venant de l’extérieur, sous laquelle on pose des bassines d’eau qui permettent de refroidir l’air avant qu’il n’atteigne l’intérieur de la pièce.

Ailleurs, il nous a montré des pierres réutilisées provenant d’un ancien château et d’un ancien monastère sur lequel est bâtie l’actuelle église. Nous avons même pu deviner une pierre sur laquelle il y avait des inscriptions cunéiformes des premiers hommes à avoir inventé l’écriture : juste après les Phéniciens, les SUMERIENS. Il y avait également de nombreuses pierres portant l’emblème d’une des premières communautés chrétiennes dont j’ai oublié le nom. Sur la face de l’église, un fossile de serpent de mer attestait que des millions d’années plus tôt, l’endroit était sous l’eau. Une cuve à vin jouxtait l’église. Du regard de ce pope, comme du vieil homme que nous avions rencontré dans un village proche d’Halfeti que l’eau du barrage avait presque entièrement recouvert et où ne vivaient plus que 7 personnes, émanait un étrange sentiment. Nous sommes repartis avec l’impression d’avoir trop abrégé cette rencontre qui pourtant s’est avérée intense. Un regard triste et doux, serein et sincère : un regard intense, voilà, quelque chose comme ça. Un regard de quelqu’un qui a vécu 5 000 vies sans avoir perdu son âme pour autant. Lui, il avait vécu au Danemark, en Allemagne et en France avant de revenir pour devenir le gardien de l’église.

Le monastère de MOR MERYEM ANA – Ste Marie -, nous a été présenté par un jeune homme qui étudie l’araméen à Sham, en Syrie. Il est revenu en vacances dans son village d’origine. Il nous a présenté la fondation de cet édifice comme étant liée à l’histoire des ROIS MAGES. Intéressant d’entendre la version locale du mythe… et vraiment curieux de se l’entendre raconter en turc… 12 rois de la région auraient été informés de la naissance du ROI DES ROIS, à Bethléem. Ils ont suivi l’étoile qui leur montrait la route et quand ils ont rencontré Marie, la mère de Jésus, celle-ci leur aurait donné en remerciement de leurs présents un morceau des langes de Jésus. A leur retour, leurs routes se séparaient à ANITCI, l’endroit où se situe le monastère actuel, et il leur fallait se partager la relique. A la place, ils auraient eu l’idée de la brûler et d’en respirer la fumée, seul moyen de partager un tout sans que l’un soit privé d’une partie. Un monument, ‘ANIT’ en turc, aurait été érigé en mémoire de Marie à cet emplacement et pendant 300 ans n’aurait été qu’un simple mémorial. C’est seulement au 4ème siècle qu’il serait devenu lieu de culte et l’est resté jusqu’à nos jours. En tout cas, il s’agit d’un monument chrétien datant du 2nd siècle qui le serait resté, ce qui est exceptionnel.

De ces visites, nous avons apprécié les témoignages des personnes encore bien ancrées dans leur culture, qui nous ont ouvert leur porte et qui ont partagé avec nous ce qui leur semble important à leurs yeux.



La perle du jour : -Comment s’appelle Jésus en turc ? -Bonne réponse : Isa (se prononce Issa) -Réponse d’une-de-nos-filles-qui-ne-veut-pas-qu’on-la-cite- : E.T.

Nous sommes maintenant à SAVUR, petite ville au nord de Mardin, dont les habitants ne se proclament pas moins que les descendants du neveu du prophète ! Ca va changer … 4 Les autres photos viendront plus tard !

HasanKeyf version PosetMoset

Par Thais

A Hasankeyf, nous avons fait une balade avec Jibé et Stephane. C’était magnifique : nous avons ramassé des débris de poteries anciennes, nous avons grimpé dans les grottes, guidés par Sinoë. Tout ça c’était SUPER ! Mais le seul problème, c’est qu’il y avait des déchets PARTOUT dans les grottes. Alors on a pris notre courage à deux mains. Mais même avec nos 10 mains (Sinoë n’y a pas participé), ça ne suffisait pas ! Jibé ne ramassait que les déchets de jus et de coca : c’est le coca qui gagne ! Stéphane et moi, on ramassait tout ce qu’on voyait : au moins 8 sacs en plastique. Ces sacs étaient aussi des déchets ! Maman, c’était les bouteilles d’eau. A la fin, on a mis tout ça à la poubelle, nous avons été applaudi par deux garçons et Joël a fait sa morale avec des grands gestes, plein d’explications, il hurlait et ça résonnait dans les grottes.

Sinon, Hasankeyf c’était trop joli. Avec ma mère, on a été perdues dans des grottes avec des marches anciennes creusées dans la roche et on ne savait pas où ça nous menait. Finalement, on a réussi à descendre du haut de la falaise où il y avait un château, jusqu’à la rivière en bas, en passant par l’intérieur de la falaise ! Ma mère avait le vertige quand elle voyait l’extérieur par une ouverture.

Les photos sont sur un appareil photo qu'on déchargera a İstanbul !!

çatal höyüK

cat

Aux alentours de Konya, nous étions allés sur le site du village le plus ancien jamais retrouvé, il y a 8 000 ans ! Cela faisait 4 ans que j’en parlais à mes élèves comme étant un village témoin du NEOLITHIQUE , les filles avaient participé il y a 4 ans à des ateliers sur ce sujet, lors d’une exposition de reconstitution de çatalHöyük, j’étais allée en février au musée d’ANKARA pour observer les objets découverts sur le site : il nous fallait vraiment voir en réalité ce site.

Deux collines où s’étagent les différentes époques du village, mais où SINOE a apprécié la reconstitution d’une maison et en a fait le dessin. - sur les murs de la maison, il y avait le plan du village dessiné par les hommes préhistoriques. - Il y avait des tapis en peau de léopard, ça veut dire qu’il y avait des léopards avant ici. - Il y avait des bouquets de plantes séchées pendus. - Il y avait un volcan dessiné sur la peinture sur le mur. - Il y avait une échelle pour entrer et sortir sur le toit de la maison à la place de la porte. - Les murs étaient faits en terre. - Il y avait une cheminée. - Sur les dessins des murs il y avait des animaux et des hommes qui les tuaient avec des flèches. - Le Dieu c’était des squelettes d’animaux qu’ils ont tué. - Il y avait aussi un squelette d’homme qui sert aussi à faire des prières.

dimanche, 9 août 2009

Rencontre chez le Kebabci

Derrière moi, un joli garçon, parle allemand au téléphone. La discussion s’engage alors en allemand avec lui, puis en turc puis rapidement en anglais pour plusieurs raisons : il ne voulait pas être compris des turcs qui étaient autour de nous et également parce qu’il n’aime pas ce pays, ne se sent pas turc et se sent forcé d’y revenir pour rendre visite annuellement à ses grands-parents mais pour lui, les choses sont claires : à leur mort, il ne remettra plus les pieds ici. Cet apprenti coiffeur qui se forme dans des salons réputés en Allemagne se désengage tellement de son pays d’origine, Nizip, près de Birecik, qu’il me dit qu’il ne parle plus aussi bien turc qu’avant, qu’il préfère parler le slave qu’il a appris à Münich au lycée, ou l’allemand qu’il parle couramment et sans accent. Il me dit également qu’il s’est converti au christianisme mais que personne ici ne le sait. Il me fait comprendre que si sa famille venait à l’apprendre, ils le tueraient…

Depuis qu’on est arrivé dans l’Est de la Turquie, on rencontre un nombre incroyable de voitures françaises, ou plus largement européennes : nombreux sont les immigrés à revenir au pays pour l’été. Ca nous fait drôle de voir l’envers du décor car lorsqu’on est en France, on plaisante sur les voitures surchargées qui partent au bled, et ici, on réalise combien la route est longue pour eux de faire toute cette route.

Je viens de lire un livre de Tahar Ben Jelloun, le pays, que je vous recommande justement sur ce sujet, un immigré marocain qui aime son boulot en France, qui aime revenir au pays l’été, et qui soudain se retrouve… à la retraite, et toute une introspection s’en suit sur ce que sont devenus ses enfants, sur la valeur de l’Islam, sur son rapport à son pays et à la France. Vision très « sociologique » et touchante.

samedi, 8 août 2009

Poet Poet enKor !

Sacs en plastiques : crotte de bique ! Gaspillage d’eau : ça va pas le ciboulot ? Bouteille d’eau : c’est pas beau ! Le plastique c’est pratique mais c’est chimique ! Le polystyrène : ça fait de la peine ! Le caoutchouc c’est moche comme tout ! Les couches culottes, c’est pire que la crotte ! Les piles c’est débile ! La ferraille, pour l’éliminer, aïe aïe aïe ! Les égouts : quel dégoût ! Par contre, pour protéger la nature, c’est hyper dur !

Thais et Sinoe

vendredi, 7 août 2009

HasanKayef et Kestion du jour

Nous sommes a Hasankayef au nord de Mardin car nous avons voulu retrouver Stef et Jibé. Mais nous retournerons surement voir Mardin car nous y sommes restés trop peu de temps. En revanche Sanlı Urfa qu'on aurait aimer visiter ce n'est pas sur du tout qu'on y retourne car la route Urfa -Mardin est terriblement mauvaise et la Mesopotamie c'est CHAUD ! TRES CHAUD ! et il n'y a RIEN vraiment RIEN ! C'est PLAT tout PLAT ! Comment a-t-on pu appeler cette vallée la vallée fertile au temps des premiers agriculteurs ? Mystere ! 1

Hasankeyf ou nous sommes ce soir est un village d'une beauté étonnante mais village en sursis : un barrage sur le Tigre était censé l'engloutir cette année mais finalement les allemands qui construisent le barrage font pression étıquement pour Qu'une solution soit trouvée pour HasanKeyf.

Village troglodyte, sur une falaise, superbe mosquée, ruines magnifiques d'un chateau... photos plus tard !

La Kestion du jour : nous savons que le Tigre et l'Euphrate sont cités dans la Bible mais qui peut nous en dire plus sur ces évocations bibliques ?

la traduKtrice

Heureusement que j'étais la pour les répétitions parce que mes parents disaient 'çöp bizim' ce aui veut dire la poubelle est a nous alors qu'il fallait dire 'çöpler bizim' : les poubelles sont a nous dans le sens de 'ça nous concerne tous'. İls disaient aussi OkÜspokÜs ce aui ne veut rien dire. C'est OKUSPOKUS qui veut dire ABRACADABRA. Mais j'ai bien aimé la fin je ne m'attendais pas a ça. Thais

jeudi, 6 août 2009

Pestakle devant un Karakol !

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Ça y est ! On l’a fait ! On a joué notre pestakle pour la première fois ! A Halfeti, un petit village qui a été recouvert par les eaux suite à la construction d’un barrage –à Birecik- sur l’Euphrate. Auparavant verdoyant, maintenant très aride, seuls quelques pistachiers et oliviers sont parsemés sur les corniches rocailleuses. La mosquée a les pieds dans l’eau et nous nageons sur les toits des maisons et d’une autre mosquée, un peu plus loin. Il paraît que la température ne dépassait que rarement les 40 degrés et que dorénavant, il est coutumier de la voir s’approcher les 50 degrés ! Nous nous sommes appropriés une plage, avec l’accord du propriétaire, et les filles diront «ce village, c’est comme notre village, la plage, c’est comme si c’était notre salle de bain – grand luxe !!-, le restau, et le camion, c’est comme si c’était notre maison, le chemin, c’est notre chemin ». On y est resté 4 jours, les pieds dans l’eau, la tête dans les étoiles, à l’ombre des arbres d’un restau pour les heures chaudes, très chaudes. Du coup, c’est devant ce restau qu’on a décidé de faire notre première, en se disant : « allez, on fonce, on n’a qu’à dire que c’est une ‘prova’, une répétition, au cas où ça flanche ! ». Mais la veille au soir on avait déjà répété sur « notre plage », filage complet, et on avait déjà eu un mini public qui nous avait encouragé…, le matin, nous avions rencontré le chef de la police car nous avions l’intention de faire les clowns devant le commissariat – Karakol en turc-. Le commissaire était d’une extrême gentillesse, nous a offert une tisane car lui, il n’aimait pas le thé, et après avoir demandé l’autorisation téléphonique à ses supérieurs, nous a donné son accord. Ils étaient même prêts à faire une annonce publique au microphone du village, mais malheureusement, panne de courant ! YILMAZ, le serveur du restau, était à nos petits soins. Epaté de notre projet. Il nous a expliqué qu’ici, c’était un village de lettrés : tout le monde était alphabétisé. Un autre personnage fameux dans le village, Mehmet kaptan, nous a expliqué que chaque famille comptait 2 ou 3 personnes qui ont immigré. C’est pourquoi nous avons rencontré beaucoup de turcs de Belgique, de France, et d’Allemagne dans ce coin de la Turquie. Il faut dire que depuis la construction du barrage, il ne doit plus y avoir beaucoup de boulot dans la région ! Nous n’avons pas vu un seul jardin par exemple. Alphabétisés, peut-être, mais … aïe aïe aïe, que de déchets !! Il faut dire que le site attire pas mal de gens du coin, et le week end, ça mangale, ça mangale (cf le post sur les mangals). Nous avons remarqué que personne ne se baigne dans le fleuve. On nous a tout dit : « il est froid, à s’en faire des crampes, il est profond, il est dangereux, il y a des courants ». Certes, on sait bien que les retenues d’eau sont des endroits dangereux, mais en général, les turcs ne prennent pas tant de précautions pour faire trempette, surtout les enfants ! On pense que c’est le signe que cette retenue d’eau est encore liée à un traumatisme, un traumatisme finalement très récent : le barrage a été construit en 2000. Si les déchets sont jetés aussi facilement sur ses rives, Joël se demande si ce n’est pas parce que justement la retenue d’eau est maudite.

Bref, PosetMoset, dans ce contexte, s’est dit que se poser là quelques jours, faire connaissance, et passer à l’action, ce n’était pas complètement idiot.

Avant Le pestaKle : Mauvaise nuit trop chaude pour Lo qui répétait les transitions dans ses rêves, Sinoë avait le trac, Joël a relu au moins 15 fois le script.

Juste avant Le pestaKle : Sinoë a voulu changer de déguisement : tout en vert ça ne lui convenait pas. Elle a voulu un nez de clown alors que jusqu’à maintenant elle n’en voulait pas, et là… on ne retrouvait pas de troisième nez… Les filles sont allées se préparer dans les chiottes publiques, puis… Sinoë et Joël sont allés faire le tour de la place en vélo, JOJO avec son nez… et déjà là , tout le monde rigolait… Bref, le public était déjà là, bien là… Thaïs aux commandes, caméra, pied de caméra, deux appareils photos numériques…

Et c’est parti !

Pendant le PestaKle : C’était mieux qu’à la répétition sur la plage car grâce au public qui était bien présent, et bien interactif, on a joué encore plus longtemps qu’aux répétitions mais bien mieux ! Le spectacle a duré presque une heure ! Un pépé a traversé la scène à un moment donné, LOLO l’a suivi, JOJO a suivi LOLO et quand le pépé s’est aperçu qu’il était singé, il a tapé LOLO avec sa canne. Le public a bien rit et le serveur du restau a pris à part le pépé pour lui expliquer que c’était un spectacle de clown. A la fin, LOLO a revu le pépé dans le public en train de se marrer ! OUF 

JOJO était content car les gens sont restés, se sont bien marrés, beaucoup d’enfants. Plus que prévu pour un jour de semaine.

Le public ne voulait pas partir et restait à nous regarder ranger. Les enfants sont restés pour discuter. Il faut dire que cela faisait un grand moment qu’on n’avait pas vu de spectacle à Halfeti. Le fond du message sur le respect de l’environnement est complètement passé. En fait, pas forcément passé, mais compris. A la fin du spectacle, les enfants nous ont aidé à ramasser toutes les poubelles. Thaïs a remarqué cependant un garçon qui jetait son emballage de gâteau au sol et sa capsule de coca… on a pu en parler avec lui, tranquillement.

SISI a super bien joué et fait des belles acrobaties avec JOJO , mais elle n’était pas satisfaite d’elle. En fait, elle était partagée entre son rôle d’actrice en colère contre les déchets et son envie de rire en nous regardant…

Thaïs n’a pas osé venir saluer mais a été d’une aide précieuse pour cadrer le public et effacer les petits couacs du spectacle !

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nettoyage de notre plage KraKra

Hier, à Halfeti, au bord de la plage qui longe l’Euphrate, nous nous sommes installés sur une plage qui était très sale et nous, avec papa et ma sœur, nous l’avons nettoyée complètement avant de nous baigner. Nous avons vu une famille francophone de Belgique et ils sont venus s’installer sur la même plage que nous. Ils ont commencé à pêcher. Nous nous sommes amusés ensemble avec les enfants. Mais à la fin, un garçon de 5 ans environ a demandé à son père : « Où je mets le sac en plastique ? ». Son père lui a répondu : « tu le laisses ! » Et Joël a dit au petit garçon : « tu n’as qu’à le mettre dans le sac poubelle ! » Mais c’était vraiment étrange car ils vivaient en Belgique, ils devraient savoir que on ne doit pas jeter les choses par terre. En plus mon papa quand cette famille est arrivée, il leur avait dit : « Pouvez-vous ne pas mettre de déchets sur cette plage s’il vous plaît car nous venons de la nettoyer ». Mais ils ont quand même laissé des sacs en plastiques et des bouchons en plastique.

J’ai remarqué une autre fois qu’il y avait une bouteille de jus de fruit sur la plage et le père a dit à sa fille « tu prends la bouteille ? », sa fille a répondu, « elle est finie ». Ils sont partis comme ça. Ils parlaient turc et une autre langue étrangère.

Thais

mardi, 4 août 2009

Oto Kuafför

Sinoe et Thaïs

C’est rigolo les Oto Kuafför ! c’est comme si on coiffait les voitures : ça mousse, ça brille… c’est pour les voitures. L’eau et l’électricité utilisée dans les oto kuafför c’est trop ! L’eau on en utilise trop. C’est comme si les gens ne se rendaient pas compte que c’est un problème le gaspillage d’eau. Ils se disent : de toutes façons, on en aura tout le temps de l’eau.

lundi, 3 août 2009

BaKlava

- Sinoë pose le livre dans le bac là-bas s’il te plaît ! - Ahahah ! Pose le livre dans le Baklava !

Ca c'est une des perles de Sinoé... d'ıl y a quelques jours déja mais fort a propos aujourd'hui car nous sommes dans le pays de l'Antep Fıstık : la pistache et donc, du baklava.

Nous avons depassé la ville de Gaziantep et nous dirigeons sur les rives de l'Euphrate.

Hier nous avons mangé chez un des nombreux autostoppeurs que nous prenons en voyage : HASSAN est Kurde, habite un petit village proche d ADANA et travaille sur la route de KONYA! İl s'occupe du site internet d'un gros exportateur de fruits.

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dimanche, 2 août 2009

Konya

<KENOX S630  / Samsung S630>

Nous quittons Konya avec une impression de fraîcheur après la chaleur d’Antalya. Konya, ville où fût fondée la confrérie religieuse de Mevlana – les derviches tourneurs – est une ville très religieuse, d’autant plus que nous y étions un vendredi, jour saint pour l’Islam. Autant à Istanbul, le vendredi est un jour comme un autre, à peu de choses près, autant ici, les mosquées sont pleines, et le temps ralenti. Les femmes sont pour la plupart voilées.- En tous cas, tous les gens que nous y avons rencontrés avaient le cœur sur la main, peut-être justement parce que c’était vendredi et que dans l’Islam, on préconise la générosité. Mais peut-être tout simplement parce qu’on est en Turquie, et que partout, il y a de tels gestes qui nous touchent. Et là, les turcs ont gagné, indéniablement ! La ville est dans une plaine, au pied des Montagnes du Taurus où nous avions passé la nuit, à la fraîche. Grenier de la Turquie, les champs de blé s’étalent à perte de vue. Pas étonnant, donc, que les gens de Konya circulent en ‘touk touk’, en mobylette ou en … bicyclette ! Poset Moset aime les bicyclettes !!

Nous avons apprécié les boissons locales et Poset Moset a breveté les verres en verres de la limonata et le vendeur de boisson au réglisse. D'ailleurs on en a rapporté un gros paquet pour Malice!

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aquaparK

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Nous avons fait un grand détour par Antalya afin de faire un grand plaisir aux filles.

Thaïs a pu retrouver sa grande copine franco-turque Léa. Avec son père, Ismaïl, nous leur avons proposé d’aller passer la journée dans un centre aquatique AQUA PARK. Elles étaient ravies. La question du jour de Thaïs : comment ne pas être triste après une très bonne journée ?

Ismaïl travaille dans le tourisme : avec lui, j’ai eu l’explication de la raison pour laquelle ma mère a gagné un voyage en Turquie et un voyage à Chypre en peu de temps. Il s’avere que la Turquie n’est pas la destination prioritaire des francophones. Alors les tour-operator leur offre leur voyage : hotel gratuit, transport gratuit sur les sites. Les gens ‘n’ont plus ka’ payer les frais d’avion, leurs repas et les entrées dans les musées. Ceci explique peut-être pourquoi les touristes francophones tirent la gueule… déjà qu’avant nous étions réputés râleurs, maintenant, c’est pire que tout apparemment.

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